Birème (assaut), Guerriers à la hache auxiliaires

Description

L'éperon de ligne de flottaison fut monté sur un navire pour la première fois aux alentours de 850 av. J.-C. Les navires de guerre et les tactiques navales furent transformées. Les navires n'étaient plus des plateformes pour des batailles d'infanterie sur l'eau, le bateau lui-même devint une arme. Les galères changèrent avec cette nouvelle réalité. Éperonner à grande vitesse faisait couler un ennemi, ainsi il fallait des navires plus fins, plus rapides et plus pratiques. Le besoin de rames augmenta avec celui de plus de vitesse. Un navire rapide avec un seul rang de rames était devenu bêtement long et encombrant. Alors, la solution fut d'installer un deuxième rang de rames au-dessus du premier, mais légèrement en décalé pour faire de la place pour les bancs des rameurs. Ces birèmes, au sens étymologique de « deux rames » en latin, ou dières, leur équivalent grec, n'étaient pas plus longues que les modèles plus anciens mais comportaient deux fois plus de rameurs. Elles étaient rapides, manœuvrables et pouvaient transporter un contingent militaire. Certaines nations dotaient les équipages de leurs birèmes de pots à feu. Ces pots en argile étaient remplis de combustible et jetés sur les navires ennemis dans l'espoir de leur mettre le feu.

Les guerriers celtiques étaient idéalement équipés afin de fendre les ennemis à armure lourde. Leurs haches prenaient deux formes : à une seule main, elles étaient les plus pratiques et les plus typiques, mais on se servait aussi de celles à deux mains. Par rapport aux épées, elles étaient moins chères à produire et s'avéraient efficaces même contre les cottes de maille : la force d'un coup pouvait faire éclater les os et écraser les organes sous l'armure. On pouvait également s'en servir pour écarter un bouclier ennemi et le détruire. Les utilisateurs de haches à une main, comme les autres guerriers celtes, comptaient sur leurs boucliers pour se défendre. La vénération des haches et des marteaux était commune au sein des cultures celtes, et perpétuait une tradition qui remontait peut-être même jusqu'à l'âge de pierre. Bien que les deux soient associés à la force, les haches se retrouvaient aussi parmi le mobilier funéraire. On les représentait même sur des pièces représentant les victoires lors des guerres des Gaules (58-50 av. J.-C.).