Trihémiolia (poursuite), Javelots libyens
Coût de recrutement | 470 | |
Coût d'entretien | 94 | |
Dégâts des tirs | 32 | |
Portée | 80 | |
Tirs par minute | 7 | |
Intégrité du navire | 585 | |
Vitesse du navire | 6 | |
Attaque en mêlée | 8 | |
Dégâts des armes | 24 | |
Défense en mêlée | 37 | |
Armure | 15 | |
Santé | 45 |
Compétences
Forces & Faiblesses
- Faible résistance de la coque
- Équipage moyen
- Ultra rapide
- Éperonnage faible
- Abordage mauvais
- Combat à distance moyen
- Courte portée
- Cadence de tir rapide
- Dégâts et pénétration d'armure bons
- Très faible en mêlée
- Très mauvais moral
Description
On pense que ce sont les Rhodiens, puissance navale considérable dans l'est de la Méditerranée, qui développèrent la « trihemiolia » ou « deux et demi » comme navire pour chasser les pirates. Étant donné que Rhodes est une île qui se repose entièrement sur la mer et les transports, c'est une théorie probable. Les pirates utilisaient des hémiolias, petits bateaux développés à partir de la dière ou de la birème, avec deux rangs de rames. Il semble logique que des chasseurs de pirates aient pris une trière ou trirème, avec trois rangs de rames et l'aient modifiée de façon similaire. Une trihémiolia avait trois rangs de chaque côté, mais celui du dessus ne comptait que la moitié des rames, positionnées au centre du navire. Cela résultait en un navire plus rapide et plus pratique avec un avantage de taille sur l'hémiolia pour les archers à bord. Il existait aussi un avantage stratégique pour les Rhodiens qui ne pouvaient profiter que de la main d'œuvre disponible sur leur île. Ils pouvaient avoir six navires de guerre trières pleins de rameurs ou sept trihémiolias en contenant le même nombre. Cette conception utile fut vite adoptée par les autres puissances maritimes de la Méditerranée.
Le javelot fait partie des armes les plus anciennes qu'aient maniées les hommes. Les akontistai, psiloi armés de javelots, figurent parmi les meilleurs examples des troupes aux javelots de la Grèce antique. Équipés presque uniquement de leur arme, ils harcelaient leurs homologues ennemis et mitraillaient les phalanges hoplites avec leurs javelots avant de vite se retirer. C'était la tactique typique de toute troupe armée de javelots et sans armure : engager à portée puis se replier derrière une infanterie mieux équipée ; ou alors continuer d'attaquer tout en essayant de maintenir l'écart avec l'ennemi. Ce harcèlement à portée pouvait se montrer très efficace. En 391 av. J.-C., à la bataille de Lechaion, un force sparte qui manquait de tirailleurs ou de cavalerie en pâtit énormément lorsque les Athéniens armés de javelots refusèrent de la rencontrer en combat rapproché. Avec le temps, les boucliers devinrent plus communs, comme ceux dont se servaient les peltastes thraces et grecs, ou encore les vélites romains. À leur tour, ils furent ensuite remplacés par les thurephoroi helléniques et les réformes mariennes de la légion romaine. Cependant, des détenteurs de javelots et autres soldats irréguliers continuèrent à jouer un rôle dans beaucoup d'armées durant l'Antiquité.